Les années Pilote

En 1959, les jeunes de 7 à 77 ans vont enfin avoir leur magazine. Jean-Michel Charlier, Albert Uderzo et René Goscinny fondent Pilote. Astérix, après Tintin, incarne le deuxième phénomène de la BD franco-belge. Une amusante similitude entre deux familles : Astérix / Tintin ; Obélix / Haddock ; Idéfix / Milou ; Panoramix / Tournesol…

 

Les rondeurs caricaturales du graphisme associées au trait réaliste des décors sont l’un des points marquants de cette série. Naturellement, le génie du scénariste, Goscinny, en est indissociable.

1 er album 200 000 exemplaires et le 5 e et 6 e un million d’exemplaires.

Le premier satellite français porte le nom d’Astérix ; le 26/11/65

 

Sortiront dans les pages de la revue :

Achile Talon, Blueberry, Philémon (un héritier de Winsor Mc Cay)….

La revue devient celle des adolescents et plus tard des adultes. Suit-elle son public « vieillissant » ?

 

Christin et Mézières créent Valérian, Mandryka le Concombre masqué, Gotlieb développe l’humour au second degré avec Gai-Luron, les Rubriques à brac, les Dingodossiers.

Pilote, longtemps admiré, va pourtant s’éteindre définitivement en 1989. Plusieurs dessinateurs quittent les pages du mensuel: Bretécher, Gotlib et Mandryka fondent l’Echo des savanes. Mais de nouveau ces fondateurs, ne se retrouvant plus dans l’esprit du magazine, partiront.

Druillet bouleverse l’organisation des planches, il en hérite le surnom « d’architecte de l’espace ».

Aux Etats-Unis, une nouvelle BD, fait son apparition. Elle se démarque des normes culturelles habituelles. Une des figures marquantes et fondatrices de ce nouveau courant, l’Underground, est Robert Crumb. Ce mouvement contre-culturel a ses adeptes en Europe. Après la ligne claire, la ligne « crade » apparaît avec la plume de Reiser.

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