La production actuelle de la BD rend impossible de faire en quelques lignes, un descriptif exhaustif. En 2005, il sortait déjà 10 albums par jour !

Des séries continuent de fidéliser leurs lecteurs ; en 1994, première parution de Lanfeust. Série humoristique entre aventure et "fantasy". Un grand succès de la maison d’édition Soleil. S

Arleston Mourier, Arleston Tarquin

Sfar, le Chat du Rabbin

Blain, Jacques le pirate… a-t-il croisé Cori le Moussaillon ?

Une édition concurrence par son format les Mangas : l’Association. Mariane Satrapi, avec sa série autobiographique, Persépolis, contribue pour une grande part au succès de cette maison.

 

Un style de Bd, qui occupe de nouveaux terrains : psychologie, autobiographie. Même, au pays des super héros, ce type de Bd prend de plus en plus de place : Jimmy Corrigan de FC Ware, inimitable. Une minutie proche du maniaque pour décrire l’univers d’un personnage traumatisé. Des récits sans éclat, "La vie est belle malgré tout" de Seth ou "L’homme qui marche" de Taniguchi.

Le combat ordinaire de Larcenet, pas d’histoires fabuleuses, juste un combat… ordinaire, plein d’émotions. Davaudeau trouve ses héros autour de lui, des gens… Les mauvaises gens.

Pourquoi j’ai tué Pierre, Olivier Ka et Alfred

 

La surproduction de la Bande Dessinée déclenche souvent des questions existentielles aux réponses pessimistes. Le neuvième art s’étouffera-il sous son propre poids ?

Bien sûr les grandes séries s’imposent, bien sûr les grosses maisons d’édition se partagent le marché… mais des auteurs seront toujours capables de créer une BD autre qui trouvera son public. Doit-on encore citer l’exemple de Marjane Satrapi ?

Deux albums pour symboliser ce renouveau.

L’éditeur du musée du Louvre demande à Nicolas de Crécy d’écrire une bande dessinée intégrant le musée. Le scénario trouve sa source dans ce monument de la culture pour produire une histoire inédite.

 

Spiegelman a su avec son œuvre, roman graphique pour reprendre la terminologie de Will Eisner, dépasser les limites des lecteurs bédéphiles. Même si les personnages arborent un faciès d’animal (en fait des masques) on est loin des gentils « miquets ». La force émotionnelle de son récit, témoignage du traumatisme de l’holocauste, a conquis un nouveau public.

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